Les marines de Charles Lapicque
Chez Charles Lapicque la démonstration la plus éclatante est, fort justement, la mer, par lui mille fois recommencée La mer, source inépuisable de son inspiration, depuis la Bretagne jusqu'à cette ville mythique de Venise, où l'Art côtoie la mort, thème cher à Lapicque, et, par-delà es rives d'occident, jusqu'à cette autre mer, cette autre solitude qu'est le désert. Cette mer contemplée du rivage, adulée et combattue à la barre de ses voiliers, affrontée sur les navires de guerre, cette mer recréée dans les souvenirs de son atelier parisien, on la retrouve partout, grave ou rêveuse, calme ou démontée, farouche ou amie solitaire, tantôt cantate de Bach, oratorio de Haendel, divertissement ou chant d'amour de Mozart dans ses messes ou dans ses opéras.